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Qui pourrait à ce jour ne pas reconnaître le rôle anti-carieux du fluor ! De toutes les actions pour éviter la carie, c'est avec l'hygiène bucco-dentaire la solution qui apporte le plus de succès.
Rançon de ce succès, sa prise incontrôlée expose la population à des ennuis aussi bien liés au sous-dosage qu'au surdosage.
Sa pleine efficacité passe donc par une administration contrôlée et un suivi que réalisent chaque jour les chirurgiens dentistes.
Points forts

L'effet du fluor : une découverte empirique

Son rôle cario-protecteur a été mis en évidence au début du vingtième siècle relativement par hasard : les habitants de régions où l'eau naturelle contenait du fluor n'avaient pratiquement pas de carie.

Une efficacité qui s'explique

La dégradation des hydrates de carbone alimentaires par les bactéries de la plaque alimentaire produit des acides organiques. Ces derniers, par la baisse du PH qu'ils provoquent, entraînent une déminéralisation de l'émail dentaire.
Le fluor par sa présence renforce la résistance de l'émail à cette attaque acide.

Son mode d'action se situe à deux niveaux :
par voie systémique (par ingestion) pendant la formation des dents.
par voie topique (par contact en bouche) tout au long de la vie.

Des possibilité d'apports en fluor multiples

Les sources de mode d'administration du fluor ne cessent de s'accroître. Simples ou sophistiquées, elles peuvent être à l'origine d'une consommation incontrôlée.
En premier lieu, citons les apports en eaux naturelles riches en fluor qui concernent 3,7% de la population française. De même certaines eaux minérales (Saint-Yorre, Vichy Célestin par exemple) ou
de source embouteillées contiennent du fluor en quantité non négligeable.
Le sel de table dont la fluorisation est autorisée en France depuis 1987 sous la forme de fluorure de potassium à la dose de 250 mg de F/kg.
Les dentifrices fluorés dont la teneur se mesure en ppm (parties par million).
Les comprimés ou gouttes prescrits par les praticiens.
Les bains de bouche destinés à l'hygiène bucco-dentaire.
Les chewing-gums.
Les vernis et gels fluorés appliqués par le dentiste…

Des apports incontrôlés source de problèmes

Vu l'efficacité anti-carieuse du fluor, il est facile de comprendre que des apports réguliers à faible concentration ont une action efficace.
Mais on ignore encore trop que des apports excessifs sont eux aussi nocifs : regroupés sous le terme de fluorose, ils peuvent se caractériser par des colorations et des détériorations de l'émail.

Vers un plus grand consensus dans l'utilisation du fluor

Le ratio bénéfice / risque dans la lutte contre la carie est nettement en faveur du fluor. Son administration, pour être optimale, doit être adaptée à chaque situation.

Il faut tenir compte des apports " alimentaires " en fluor (eau, sel, etc.) avant de conseiller une prise de fluor.
Avant trois ans, il est déconseillé de prendre un dentifrice au fluor compte tenu du risque d'ingestion.
De trois à six ans, s'ils ne savent pas recracher, il faut conseiller aux enfants un dentifrice à teneur réduite en fluor (dosage < 600 ppm). Ensuite, le dentifrice familial (> 1000 ppm en fluor) conviendra à tous.
Sur prescription du dentiste, pédiatre et/ou médecin, des suppléments en fluor (comprimés, gouttes) peuvent être prescrits pour les enfants à risque de carie élevé (conditions socio-économiques et/ou culturelles, motivation, possibilité de suivi, facteurs de risque liés à l'état général et/ou à l'état de la denture de l'enfant) :
de 6 mois à 3 ans : 0,25 mg / jour
de 3 ans à 6 ans : 0,50 mg / jour
après 6 ans : 1 mg de fluor / jour (en dehors de tout apport en sel fluoré).

Les bains de bouche fluorés ne seront pas prescrits avant l'âge de 6 ans et les applications par gel et vernis relèvent d'une décision, au cas par cas, du chirurgien-dentiste.

En bref
Depuis la découverte du rôle cario-protecteur du fluor, son utilisation a permis d'améliorer notablement la santé dentaire. Associée à des mesures d'hygiène, sa prise adaptée s'avère d'une grande efficacité. Cependant la multiplicité actuelle des sources d'apport en fluor ne doit pas conduire à des prises inconsidérées.
Heureusement, les chirurgiens-dentistes sont à même de déconseiller et prescrire la forme fluorée la mieux adaptée à chacun.

Source :
Association dentaire française (ADF)
Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) : Objectif prévention - Le point sur le fluor (2000).

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